Questions?

Des réponses à vos questions

Vous trouverez dans cette section différentes réponses à vos questions. Si jamais vous ne trouvez toujours pas ce que vous cherchez, nous vous invitons à nous contacter.

Économiser l’eau

Il y a plusieurs façons d’économiser l’eau en jardinant. La première étape passe par l’adoption de bonnes pratiques. Par exemple, connaître son environnement, bien préparer son sol et choisir les végétaux adaptés aux conditions du site. Pour tout savoir, consultez notre section Par où commencer.

Favoriser l’implantation de zones de végétaux plutôt que de zones imperméables composées de matériaux inertes telles le béton et l’asphalte, éviter de laisser le sol nu aident à l’infiltration de l’eau (c’est-à-dire que cela permet à l’eau d’entrer dans le sol). Cela évite qu’elle ne reste en surface, ce qu’on appelle ruissellement, et que celle-ci s’évapore rapidement ou s’écoule vers les égouts. Plusieurs techniques d’entretien peuvent également aider à cet effet, tel que le paillage, le binage et l’amendement. Pour en apprendre davantage sur ces techniques, consultez l’Optimisation des pratiques au jardin.

L’eau potable est une ressource collective qui coûte cher, donc à consommer avec modération et à protéger. Avec les changements climatiques et l’accroissement continu de la population et de la pollution à l’échelle mondiale, elle se fait de plus en plus rare. Pour rendre l’eau potable, il faut déployer ressources et énergie. Utiliser l’eau potable de façon responsable et réfléchie nous permettra de réduire les frais à la source, dans nos taxes municipales, et de se doter d’une vision sur le long terme afin de préserver cette ressource si précieuse et essentielle.

Tout dépend de la grandeur et du type d’aménagement que vous avez, ainsi que des types de plantes qui s’y trouvent et de leurs besoins. Car l’arrosage, qu’il soit manuel ou automatique, ne vise qu’à combler l’écart entre les besoins en eau des plantes et la quantité d’eau fournie par la pluie. Les sections Types de plantes et Types d’aménagements pourraient vous intéresser.

Plates-bandes

Tout d’abord, lorsque l’on se procure un paillis, il est important de s’assurer qu’il soit assez perméable pour permettre une bonne percolation de l’eau dans le sol. La percolation est le passage de l’eau à travers un milieu plus ou moins perméable. Avec le bon paillis, vous n’avez qu’à arroser vos plantes comme vous le feriez normalement, c’est-à-dire près des racines et non sur les feuilles. Pour connaître les besoins de vos plantes, nous vous invitons à consulter la section sur les Types d’aménagements.

En arrosant tôt le matin, avant 10 h, il y aura moins d’évaporation et l’eau d’irrigation pénètrera en presque totalité dans le sol plutôt que de s’évaporer. Il est préférable d’éviter d’irriguer en plein soleil, puisqu’une grande partie de l’eau se perdra en évaporation. À l’exception de la pelouse, on devrait toujours irriguer lentement près du sol et éviter de mouiller le feuillage, particulièrement si celui-ci n’a pas le temps de sécher avant la nuit. Il est préférable d’arroser moins souvent, mais plus longtemps, afin de permettre à l’eau de s’infiltrer dans le sol et de pouvoir atteindre la zone des racines des plantes. Vous trouverez plus d’information sur les méthodes d’arrosage dans notre section Comment ?

La meilleure période pour l’irrigation est tôt le matin, entre 4 h et 10 h car c’est à ce moment qu’il y a le moins d’évaporation et que la presque totalité de l’eau d’irrigation pénètre dans le sol. Il est préférable d’éviter d’irriguer en plein soleil, puisqu’une grande partie de l’eau se perdra en évaporation. Il est également possible d’irriguer en fin de journée, mais il faut faire attention à ne pas donner trop d’eau pour éviter l’apparition de maladies fongiques et bactériennes qui se développent sous des conditions humides que l’on retrouve davantage en soirée et la nuit. Assurez-vous toutefois de respecter les règlements de votre municipalité. Pour savoir quand arroser vos plates-bandes selon les types d’aménagements, consultez les Types d’aménagements.

Pots et jardinières

Les contenants ayant un réservoir qui accumule les surplus d’eau lors des pluies et des arrosages sont très appréciés par les jardiniers ayant à s’absenter sur de courtes périodes. Placer les pots et jardinières à l’ombre légère et à l’abri des vents dominants aide aussi à réduire les pertes et à conserver une réserve d’eau durant votre absence. Si vous disposez d’un système de micro-irrigation, celui-ci peut être accompagné d’une minuterie et d’un capteur d’humidité. Pour en apprendre davantage sur les systèmes d’irrigation, référez-vous à la section Quels outils ?.

Les plantes suspendues exposées au soleil et au vent s’assèchent plus rapidement. Souvent, leur soucoupe n’est pas assez large pour retenir la quantité d’eau nécessaire. Il existe des réservoirs qui peuvent s’accrocher sous vos pots.  Assurez-vous également que la grandeur des contenants soit adaptée au nombre de végétaux plantés et qu’il y ait un volume de terreau suffisant, ce qui aidera à diminuer la fréquence des arrosages. Pour plus d’astuces, visitez la section Culture en contenant.

Les principaux problèmes liés au dessèchement des végétaux cultivés en pot et en jardinière sont causés par des contenants trop petits pour la plante ou par une situation très ensoleillée et/ou une forte exposition au vent. En ajoutant et en sélectionnant le bon terreau  (il doit retenir l’eau adéquatement plutôt que de sécher rapidement), en utilisant le bon nombre de plantes et en respectant l’exposition recommandée au soleil, on évite d’avoir à irriguer fréquemment.

 

Utiliser des contenants de couleurs claires dans les endroits ensoleillés aide à réduire le réchauffement du terreau et à préserver un taux d’humidité plus élevé.

 

Puisque les pots de plastique ou de résine synthétique conservent leur humidité plus longtemps que les pots de grès, de béton ou de fibre de coco, qui laissent échapper plus rapidement l’eau d’arrosage et favorisent l’évaporation, leur utilisation est préconisée pour les plantes plus gourmandes en eau. En parallèle, on trouve de plus en plus de pots écoresponsables sur le marché comme alternatives aux pots de plastique, dont certains composés de fibres de riz ou de bambou, se compareraient de façon relativement similaire, en terme de conservation d’humidité et de fréquence d’arrosage, à ces derniers.

 

Pour la culture en pot d’espèces très gourmandes et/ou dans des endroits très exposés au soleil et/ou au vent, considérez l’ajout de particules de rétention d’eau dans le sol lors de la préparation des pots. Évitez cependant l’usage de ces particules en situation ombragée ou semi-ombragée, car le substrat de culture conserverait une humidité trop élevée, favorisant ainsi le développement de maladies fongiques et bactériennes, voire le dépérissement des végétaux.

 

Épandre une fine couche de paillis sur la surface du terreau, autour des plants, permet de le rafraîchir et de préserver l’eau.

 

Pour plus d’astuces, référez-vous à la section sur la Culture en contenant.

Dans vos pots et jardinières, l’irrigation manuelle apporte la quantité d’eau nécessaire en fonction du terreau et du format de vos contenants. Elle permet aussi de s’adapter facilement aux conditions climatiques parfois changeantes et évite de mouiller le feuillage. Envisagez également la micro-irrigation ou l’utilisation d’un goutte-à-goutte : ces techniques permettent d’économiser de l’eau et du temps. Le meilleur moment pour arroser reste tôt le matin, avant que la température ne devienne trop élevée. Toutefois, assurez-vous de respecter les règlements de votre municipalité. Pour tout savoir sur l’arrosage des contenants, référez-vous à la section sur la Culture en contenant.

Potager

Plusieurs avenues sont possibles, selon la taille de votre potager, votre budget et les règlements de votre municipalité. Par exemple, l’arrosage manuel reste le plus simple si vous avez un potager de taille petite à moyenne et vous permet d’adapter la quantité d’eau aux différentes essences de plantes. De plus, l’arrosage manuel est généralement autorisé en tout temps. Les tuyaux suintants restent une option simple et efficace si vous avez une plus grande superficie à gérer. Les systèmes de micro-irrigation peuvent être utiles pour la culture de légumes gourmands en eau. Pour tout connaître des différents avantages offerts par les différents systèmes d’irrigation, vous trouverez plus d’information à la section Quels outils ?

Mis à part l’arrosage manuel, les tuyaux suintants et les systèmes de goutte-à-goutte restent probablement les techniques d’irrigation les plus efficaces pour les potagers. De plus, vous pouvez les automatiser et les jumeler à un système de capteur d’humidité et une minuterie pour que l’arrosage se fasse de lui-même au moment choisi. Pour en savoir plus sur les différents systèmes d’irrigation, consultez la section Quels outils ?

Nous vous recommandons d’abord et avant tout de vous renseigner sur les besoins de vos différents végétaux. Certains légumes ont de plus grands besoins en eau, alors que d’autres s’accommoderont de moins. Vous pouvez toujours vous référer à votre jardinerie ou à l’étiquette qui accompagne le plant. Si le sol est humide sur une profondeur de 8 à 15 cm (de 3 à 6 po), l’arrosage n’est pas requis. Autrement, certains signes sont facilement détectables. En cas de manque d’eau : le feuillage devient flasque, il peut y avoir de la décoloration, des brûlures ou de l’effritement des feuilles. En cas d’excès d’eau : il peut y avoir ramollissement des feuilles et la présence de mousse verte au pied de la plante.

Il y a plusieurs facteurs à prendre en considération. Tout d’abord il y a le type de cultures, certaines plantes comestibles étant plus gourmandes que d’autres. Renseignez-vous sur les besoins propres à vos espèces. Ensuite il faut rester à l’affût de la météo. En période de pluie, vous n’aurez pas à arroser aussi souvent puisque les eaux pluviales donneront un bon apport à vos végétaux. Il est toujours possible de vérifier directement si vos plantes sont en besoin d’eau ou non en plantant votre doigt dans le sol. Si celui-ci est encore humide, l’arrosage n’est pas nécessaire. Apprendre à reconnaître les signes de stress de vos plantes peut vous aider également. Surveiller si le feuillage devient flasque, décoloré, l’apparition de brûlures ou l’effritement des feuilles. Dans ce cas, l’arrosage est nécessaire.

 

Pendant les chaudes journées d’été, les arrosages tôt le matin de même qu’en fin d’après-midi sont à privilégier afin de limiter le stress hydrique. Évitez de mouiller le feuillage pour prévenir l’apparition de maladie. L’irrigation à la base des plants reste la méthode la plus efficace. Les règlements municipaux autorisent généralement l’arrosage d’appoint à l’aide d’un arrosoir à main. Pour l’utilisation du boyau d’arrosage, veuillez-vous référer aux règlements de votre municipalité pour connaître les restrictions éventuelles.

 

En début de saison, vous arroserez plus souvent afin de favoriser l’enracinement. Arrosez cependant en faible quantité car, la biomasse étant peu développée, il y a très peu d’évapotranspiration. Pour assurer un développement racinaire profond, arrosez petit à petit moins fréquemment (sans en réduire la quantité). Vous pouvez aussi consulter la section sur la Culture potagère pour en savoir davantage.

Certaines espèces ont des exigences élevées, telles que : l’artichaut, l’aubergine, le concombre, la courge, l’épinard, la laitue, le radis et la tomate.

Jardin et plate-bande

Avant de procéder à l’arrosage des végétaux, commencez par évaluer le besoin en eau de chacune de vos plantes. Étudiez les précipitations reçues au cours de la semaine précédente, ainsi que les prévisions météorologiques afin d’arroser ni trop, ni pas assez. En irriguant peu souvent mais en profondeur, on favorise le développement d’un système racinaire profond, ce qui permet aux végétaux de mieux résister aux variations climatiques. Une plante au système racinaire affaibli et/ou superficiel est plus sensible à la sécheresse, aux ravageurs, aux maladies et à la compétition racinaire.

Trop arroser affaiblit non seulement le système racinaire des plantes, mais le rend davantage vulnérable aux ravageurs et aux maladies, parce que l’eau entraîne les nutriments trop profondément dans le sol, loin de leurs racines. 

Pour connaître la fréquence d’arrosage selon vos types de plantes, nous vous recommandons de consulter les Conseils par types de plantes.

Les moments les plus stratégiques pour arroser vos végétaux sont soit très tôt le matin avant que le soleil ne devienne trop chaud ou soit en fin de journée lorsque ce dernier commence à baisser. Cela évitera de perdre l’eau par évaporation et donnera une chance à vos plantes de mieux l’absorber. Référez-vous aux règlements de votre municipalité pour connaître les heures d’arrosage autorisées. Plus d’information spécifique aux bonnes pratiques d’arrosage se trouve à la section des Conseils de bases.

Toutefois, nous vous recommandons de vérifier les besoins en eau de vos plantes avant de les irriguer. Ceux-ci peuvent varier dépendamment d’une foule de facteurs. Nous vous conseillons de consulter notre section Par où commencer pour en prendre connaissance.

Massifs

Un massif composé principalement d’arbustes et de plantes vivaces, une fois bien implanté, n’aura pas besoin d’être irrigué, sauf en cas de sécheresse prolongée. Normalement, les eaux de pluie suffisent à leur besoin. Toutefois, en ce qui a trait aux massifs composés principalement de plantes annuelles, ces dernières ayant généralement de plus grands besoins en eau, vous pourriez envisager un système d’arrosage goutte-à-goutte ou de tuyau suintant. Ces techniques ont l’avantage d’arroser près des racines et de ne pas toucher le feuillage de vos végétaux, vous évitant des problèmes de maladies foliaires. Apprenez-en davantage sur les différentes méthodes d’irrigation à la section Quels outils ?

 

Par ailleurs, certaines espèces de plantes annuelles sont plus tolérantes à la sécheresse. Il faut donc s’enquérir des besoins en eau des différentes espèces de végétaux plantés

Tout d’abord, parce que ce sont les racines qui absorbent l’eau puisée dans le sol. L’eau transite ensuite dans les vaisseaux de la plante vers les feuilles qui la rejettent dans l’atmosphère par phénomène d’évapotranspiration. En arrosant à la base des plantes, on optimise la disponibilité de l’eau pour les racines, et on évite le gaspillage.

De plus, en évitant d’arroser le feuillage, on réduit les risques de maladies fongiques et bactériennes, qui surviennent particulièrement lorsque les arrosages se font de soir ou de nuit, alors que les feuilles n’ont pas le temps de sécher.

Murs végétalisés

Pour qu’un mur végétal reste en bonne santé, il est conseillé d’utiliser un système d’arrosage automatique en goutte-à-goutte muni d’un système de contrôle à distance. La micro-irrigation est la méthode d’arrosage la plus économique, et elle permet surtout de diffuser l’eau uniformément à travers l’ensemble du mur végétal. Pour plus de renseignements, nous vous conseillons de faire appel à un spécialiste certifié en irrigation dans votre secteur.

Toits végétalisés

Les eaux pluviales peuvent, dans certaines régions et selon les saisons, suffirent à l’arrosage des toitures végétalisées. Mais l’installation et la conception d’un système d’irrigation permettront de combler les carences en eau. Il existe plusieurs types de systèmes d’arrosage pour les toits verts tels que : par aspersion, par goutte-à-goutte ou par capillarité. Pour plus de renseignements, nous vous conseillons de faire appel à un spécialiste certifié en irrigation dans votre secteur.

Pelouse

Une pelouse saine et bien implantée ne requiert que 2,5 cm d’eau par semaine environ pour bien se développer. La très grande majorité des besoins en eau de la pelouse peut être comblée par les précipitations naturelles. En effet, celles-ci peuvent satisfaire aux besoins à raison de 65 à 100 %, selon les années et les régions. Dans les rares cas où il est nécessaire d’arroser la pelouse (ex : terrains sportifs), les manques peuvent être comblés en irriguant automatiquement, tout en se conformant aux réglementations municipales. En général, les précipitations sont plus abondantes au printemps (avril et mai) et à l’automne (fin août, septembre et octobre). Les besoins d’ajustement en eau surviennent surtout en juillet et août, ou dans les périodes de canicule et de sécheresse qui, dans certaines régions, peuvent parfois durer plusieurs semaines.

Bon à savoir
Pour la pelouse, les asperseurs souterrains, situés aux endroits stratégiques, sont les plus efficaces. Pour plus d’information sur ce type de système, nous vous conseillons de contacter un spécialiste certifié de l’irrigation dans votre secteur.

 

  1. Maintenez le sol humide durant les 2 premières semaines suivant l’implantation en arrosant 2 à 3 fois par jour pendant environ 30 minutes (jusqu’à une profondeur minimum de 50 mm). Cette quantité et cette fréquence d’arrosage peuvent être réduites selon les précipitations.
  2. Après la période de 2 semaines, arrosez au besoin aux 2 ou 3 jours, selon les conditions météorologiques. Afin de stimuler le développement racinaire en profondeur, l’arrosage devrait durer un peu plus longtemps (à environ 10 à 13 cm). Ce régime peut être maintenu pendant trois à quatre semaines.
  3. Puisqu’il est nécessaire d’arroser plus fréquemment une pelouse nouvellement implantée, un permis d’arrosage peut être nécessaire dépendamment de votre municipalité. Renseignez-vous auprès d’elle afin de bénéficier d’une dérogation spéciale, si nécessaire.
  4. Les périodes idéales pour l’implantation d’une nouvelle pelouse, en plaque ou par semis, est au printemps ou à partir de la fin de l’été. Ces moments de l’année permettent naturellement de profiter des températures plus fraîches qui préservent l’humidité du sol et de l’air et de la rosée abondante du matin et du soir, permettant ainsi de limiter les arrosages et d’optimiser l’implantation de la nouvelle pelouse.

En période de chaleur et de sécheresse prolongée, la pelouse entre en dormance afin de mieux résister au stress et devient alors jaune. C’est son mécanisme de protection. Celle-ci est encore vivante, il n’est donc pas nécessaire de l’arroser puisque cette dernière peut résister jusqu’à 6 semaines en conditions de sécheresse. Il est préférable de ne pas interrompre artificiellement la dormance en arrosant, puisque la succession de plus d’une période de dormance par saison peut être dommageable pour la plante. Elle reverdira lorsque les conditions météorologiques (ex : précipitations) seront adéquates. Cependant, si la période de dormance excède 6 semaines, il peut s’avérer important d’arroser votre pelouse afin de prévenir la déshydratation des parties vitales ce qui pourrait entraîner une mortalité des plants. Toutefois, respectez toujours la réglementation en vigueur. En effet, en conditions de sécheresse prolongée, votre municipalité peut restreindre l’arrosage.

Dans les cas où il est nécessaire d’arroser votre pelouse, les asperseurs souterrains situés aux endroits stratégiques sont les plus efficaces. Pour plus d’information sur ce type de système, nous vous conseillons de contacter un spécialiste certifié de l’irrigation dans votre secteur.

Il n’est pas nécessaire d’arroser une pelouse bien établie et bien entretenue, considérant qu’elle entrera en dormance pendant les périodes de chaleur et de sécheresse. Elle reverdira lorsque les jours seront plus frais et pluvieux. Toutefois, si la période de sécheresse se prolonge au-delà de 6 semaines, l’arrosage devient alors nécessaire afin de prévenir la déshydratation des parties vitales. Lorsqu’il s’agit d’une nouvelle pelouse, arrosez-la tous les jours pendant 2 semaines, dépendamment de la période de l’année et des conditions météorologiques qui prévalent, puis réduisez graduellement les arrosages, pour n’arroser qu’au besoin par la suite.

Une pelouse saine et bien implantée ne requiert que 2,5 cm d’eau par semaine environ pour bien se développer. La très grande majorité des besoins en eau de la pelouse peut être comblée par les précipitations naturelles. En effet, celles-ci peuvent satisfaire aux besoins à raison de 65 à 100 %, selon les années et les régions. Dans les rares cas où il est nécessaire d’arroser la pelouse (ex : terrains sportifs), les manques peuvent être comblés en irriguant avec un système automatique, tout en prenant soin de se conformer à votre réglementation municipale. En général, les précipitations sont plus abondantes au printemps (avril et mai) et à l’automne (fin août, septembre et octobre). Les besoins d’ajustement en eau surviennent surtout en juillet et août, ou dans les périodes de canicule et de sécheresse qui, dans certaines régions, peuvent parfois durer plusieurs semaines.

Une pelouse bien implantée développe un système racinaire dense. En règle générale, la profondeur des racines est proportionnelle à la hauteur de son feuillage. Plus courte est la tonte, moins profond sera le système racinaire. Pour toute la saison de croissance, on recommande une hauteur minimale de la pelouse de 8 cm afin de favoriser un bon développement en profondeur des racines et aidera par exemple à résister à des périodes sécheresses et de canicules prolongées.

 

Vivaces

La première année de plantation, les vivaces devraient recevoir des apports d’eau réguliers pendant les 3 premières semaines (tous les 2 à 3 jours selon la météo et leur emplacement). Par la suite, arrosez chaque semaine en l’absence de précipitations, et ce, jusqu’au premier gel.

Les vivaces établies et matures dont les caractéristiques correspondent aux conditions de l’emplacement (la bonne plante au bon endroit) ne nécessitent qu’un arrosage minimal, c’est-à-dire rien d’autre que les précipitations naturelles à l’exception des périodes de sécheresse et de chaleur prolongées (4 semaines et plus) ou de signes apparents de stress hydrique.

 

Les besoins en eau des vivaces varient selon leur cycle de croissance et de développement. Ils sont souvent plus importants avant et pendant la floraison. En effet, lorsque leur floraison est terminée, les vivaces sont beaucoup moins actives.

Annuelles

Les besoins en eau des plantes annuelles varient selon les espèces choisies, les conditions météorologiques et les saisons. Des ajustements fréquents doivent être effectués afin d’éviter les manques ou les excès d’arrosage. 

La plupart des plantes annuelles plantées au sol doivent être irriguées régulièrement, parfois chaque jour, en l’absence de précipitations suffisantes, du fait qu’elles n’ont pas un système racinaire très développé et que leur cycle de vie ne dure qu’une année. Après l’irrigation ou une pluie soutenue, le sol devrait être mouillé sur une profondeur de 2 à 8 cm. S’il est sec, il faut irriguer de nouveau. 

L’ajout de paillis autour des plantes annuelles fait une différence notable en ce qui concerne la rétention d’eau et l’évaporation.

Lorsque vos plantes ont besoin d’arrosage, il est recommandé d’arroser tôt le matin et d’éviter la période la plus chaude de la journée. Cela laisse une chance à vos végétaux d’absorber l’eau avant que celle-ci ne s’évapore. Il est également possible d’irriguer en fin de journée, mais il faut faire attention à ne pas donner trop d’eau pour éviter le développement de maladies, qui surviennent particulièrement lorsque les nuits sont plus fraîches. Pour savoir quand arroser vos plates-bandes, consultez les Types de plantes.

Arbres

Certains symptômes permettent d’estimer qu’une plante ligneuse a besoin d’eau : jaunissement, ternissement, flétrissement, enroulement ou assèchement des feuilles, etc. Chez certains conifères, comme les thuyas, cela peut se manifester par une forte production de cônes. Chez les plantes à fleurs, un stress hydrique peut aussi déclencher une floraison abondante puis une perte de feuillage par la suite.

Les arbres, arbustes et conifères ont besoin d’eau principalement la première année, et dans certains cas durant les deux ou trois premières années suivant leur plantation. Par la suite, sauf lors de sécheresse prolongée, leur système racinaire est assez développé pour aller puiser l’eau dans les couches profondes du sol.

Outils

Il existe une vaste gamme d’outils et d’accessoires destinés à l’irrigation des espaces extérieurs. Afin de choisir les bons produits, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel de l’irrigation. Ne sous-estimez pas l’importance de la qualité des outils d’arrosage afin d’atteindre les objectifs souhaités !

 

Pour les potagers, les plates-bandes de fleurs vivaces et d’arbustes, sous les haies et les arbres, les systèmes de micro-irrigation, de goutte-à-goutte ou les tuyaux suintants sont les plus efficaces.

 

Pour la pelouse, disposez des asperseurs souterrains aux endroits stratégiques,.

 

Pour le jardinage en contenant, les arrosages manuels ou à l’aide d’asperseurs appropriés sont de loin les plus efficaces, mais les systèmes de goutte-à-goutte sont également indiqués.

 

Le pluviomètre placé au bon endroit permet de connaître la quantité d’eau reçue par les végétaux lors des pluies ou de l’irrigation. Pour mesurer adéquatement la quantité d’eau reçue, l’équipement doit être placé loin de tout obstacle (feuillage, arbre, avant-toit, etc.).

Récupérer l’eau

L’installation d’une citerne, appelée aussi baril de  récupération d’eau de pluie, connectée à un système de gouttière demeure la manière la plus commune de récupérer l’eau de pluie. Pour ce faire, plusieurs choix s’offrent à vous : fabriquer votre propre système de récupération d’eau de pluie, vous procurer des barils de récupération d’eau de pluie à faible coût auprès de votre municipalité ou d’entreprises qui recyclent des barils industriels, ou encore en magasin.

 

L’installation d’un ou de plusieurs barils ou réservoirs de récupération d’eau à la base d’une descente pluviale de toiture permet de rediriger l’eau des gouttières vers les plates-bandes, la pelouse ou autres zones de captation (fossés, bandes, etc.), tout en éloignant des fondations de votre maison. Soyez créatif et imaginez d’autres façons de récolter l’eau de pluie adaptées à votre situation ! Tout grand contenant peut servir à récolter l’eau de pluie provenant des toitures, s’il possède un couvercle et un système de trop-plein. Pour en savoir davantage, consultez la section sur la Récupération de l’eau.

Il existe plusieurs méthodes, soit les barils de pluie, les jardins pluviaux, les dépressions et canalisations, ainsi que l’aménagement de fosses de récupération. Pour tous les détails sur chacune de ces avenues, consultez notre page sur la Récupération de l’eau.

Entretien des zones inertes

Patios, terrasses, entrées d’auto, sentiers et toute autre surface inerte peuvent être entretenus régulièrement manuellement à l’aide d’un balai, d’un souffleur à feuilles électrique ou, occasionnellement, à l’aide d’une machine à pression qui réduit de 80 % l’utilisation d’eau potable.

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